Auteur/autrice : Stéphanie et Jean-Baptiste

Derniers instants du voyage

Après la Gaspésie, nous profitons du soleil revenu pour se poser quelques jours dans un camping avec vue sur le Saint Laurent et les baleines. On passe plusieurs heures assis sur les rochers à écouter le souffle des petits rorquals, et à observer les phoques curieux qui viennent nous observer à la manière de périscopes. On ne résiste pas à la tentation de faire une excursion en zodiac pour aller les voir de plus près. On n’est pas déçus, bélugas, petits rorquals, rorqual commun, marsouins sont au rendez-vous. Le spectacle est apaisant et saisissant. En même temps on est sensibilisés sur les menaces qui pèsent sur tout l’équilibre du Saint Laurent entre projets portuaires sur les zones de mises bas des bélugas, pollution ou sur-fréquentation… L’avenir ne semble pas merveilleux pour toutes ces espèces…

Les jours d’après on retrouve la pluie, qui aura été le fil rouge de notre passage au Québec. Le Fjord du Saguenay peine à sortir des nuages et les randonnées espérées sont compromises. On arrive quand même à faire une ou deux balades dans les parcs des Grands Jardins et de la Mauricie avec Marc (mon oncle) qui nous a rejoint.

Après avoir longuement hésité, nous décidons d’aller voir les ours dans un affût prévu à cet effet. On en voit deux, un jeune mâle et une femelle. Leur agilité et la puissance qu’ils dégagent sont impressionnantes. Le cadre un peu moins, les ours sont appâtés et semblent bien trop habitués à l’endroit. Pas tout à fait ce qui nous plaît! Mais on les a vus.

La sortie en canot avec un guide naturaliste (Philippe Henry) offerte par Steph, sera beaucoup plus envoûtante. Plusieurs heures géniales à explorer un immense lac en canot dans des paysages superbes. Ça sera l’occasion de croiser Plongeons huards et orignal. Pendant ce temps Steph croisera trois ours au détour d’un virage, fascinée et rassurée d’être en voiture!

Des moments suspendus dans le temps auquel on aimera sûrement penser de retour au quotidien…

Drôle d’impression en écrivant cet article… Nous sommes à l’aéroport de Montréal, prêts à terminer ce voyage qui nous a tant apporté. Le sentiment est partagé, une joie immense de rentrer et de retrouver la famille et les amis mais aussi une petite boule au ventre de se dire que c’est la fin.

Merci à toutes et tous pour vos petits mots sympas qui nous ont bien fait plaisir tout au long de ce voyage. A bientôt en chair et en os!

Une petite boucle en Gaspésie

On arrive au Québec à la fois plein d’enthousiasme mais aussi de nostalgie, notamment du Pérou qu’on a tant aimé.  

On passe quelques jours très sympas chez Marc, l’oncle de Jb: on se réaclimate à la vie occidentale, on goûte l’érable sous toutes ses formes. Un petit plus pour la molle (glace) !! 

On loue une voiture pour silloner un bout du Québec à notre rythme. On est heureux de retrouver cette liberté et notre petite tente Hoop (hoopette pour les intimes) ! 

La première semaine est très pluvieuse et ne nous permet pas de faire tout ce qu’on aurait aimé, on visite Québec un peu rapidement.

Et puis le soleil s’installe tout doucement, on profite alors des premiers parcs Québécois et Canadiens, et on se régale des grands espaces boisés, de l’air de l’océan et surtout d’apercevoir autant d’animaux sauvages! 

Jb a le coup de coeur pour l’ile Bonnaventure et les milliers de fous de Bassan, et moi pour le parc Forillon entre forêt et océan! Je ne me lasse pas d’observer tamia, écureuil, belette, baleines à bosses qui sautent au loin…toujours avec ma clochette anti-ours tandis que Jb marche 50 mètres devant moi en espérant les voir ( ça sera raté…)!

On a dégusté un délicieux saumon fumé au bois d’érable et un risotto homard-asperge histoire de fêter l’anniversaire de Jb et notre 3ème grade de tonton-tata!!! 

 

Après cette boucle en Gaspésie, on a traversé le Saint Laurent il y a quelques jours pour rentrer tout doucement vers Montréal en prenant notre temps entre baleines et ours on espère! 

Cusco et sa région

Il est presque difficile d’écrire quelques lignes sur notre semaine à Cusco et ses environs, tellement on aurait des choses à raconter. Un vrai coup de coeur!

Cela fait un mois qu’on infuse dans la civilisation Inca entre les légendes racontées par notre guide à San Pedro, le musée de Salta, celui d’Arequipa,…Et cette semaine n’a fait que nous émerveiller davantage.

A commencer par la visite du Machu Picchu! On est arrivés très tôt le matin, on était seuls dans la brume et la pluie. Après une heure à errer dans les ruines, sans tout comprendre, avec le sentiment de peut-être passer à côté des choses, on est partis à la recherche d’un guide francophone. Ce fut Lisbet et ce fut chouette!

Pendant presque 2 heures, on a arpenté le site avec elle, et on en a encore appris beaucoup! Les connaissances Incas sur l’architecture, l’agriculture, la gestion de l’eau, l’astronomie…nous ont plus qu’impressionnés : entre fenêtres parfaitement alignées par rapport au soleil, positionnement d’éléments d’atchitecture en fonction des solstices, les fontaines ingénieusement alimentées en eau…

Lorsque le soleil a enfin percé, le site s’est découvert et la brume a enveloppé les sommets, on s’est arrêtés, le spectacle était fascinant. Autant que le site en lui-même, les montagnes autour sont sublimes, majestueuses, vertigineuses et apaisantes à la fois…Encore une vraie et forte émotion!

Après 7 heures que l’on n’a pas vues passer sur le site, on est rentrés en train à Cusco des images plein la tête!

Et comme on en a jamais marre des Incas, on est allés passer une journée dans la vallée sacrée, qui regorge de sites et de ruines Incas. On a notamment visité le site étonnant des salines de Maras encore exploitées aujourd’hui et le site de Moray qui semble avoir été un « centre de recherche agronomique » avec ses terrasses disposées en cercles.

Sans l’avoir prévu on est à Cusco la semaine la plus importante de l’année, celle précédent l’Inti Raymi, une grande fête d’origine Inca, en l’honneur du soleil (à laquelle on ne pourra assister car nous partons pour Lima ce jour là…).

Dans les rues et surtout autour de la place principale, les défilés traditionnels s’enchaînent tous les jours: les écoles, les facs, les différentes corporations, tout le monde en costume traditionnel accompagné de musique. L’atmosphère est très agréable et festive, ils sont tous fiers et heureux de défiler. Le mardi, veille de l’Inti Raymi les défilés continuent de manière ininterrompue de très tôt le matin (5h) jusque tard dans la nuit (2h au moins).

On en profite et nous aussi on décide de faire la fête en s’offrant LE repas de fête local: le cuy (notre ami d’enfance le cochon d’inde…).

On partage cette découverte avec Isa et Philippe, couple rencontré à San Pedro au Chili et retrouvé par hasard dans la rue à Cusco. C’est la dernière soirée à Cusco, on passe un super moment et le cuy est bon!

Cusco nous a enchanté. Cette ville a un charme naturel et envoûtant. « Nombril » de l’empire Inca, elle a connu un rayonnement très important dont on retrouve des traces partout en ville notamment avec des murs en pierres énormes et parfaitement ajustées. Malheureusement,souvent il ne reste que les fondations sur lesquelles les espagnols ont construit leurs églises et autres bâtiments après avoir rasé la ville… Même si les maisons coloniales et les églises sont belles, on ne peut s’empêcher de regretter de ne pas pouvoir admirer la Cusco inca.

L’Amérique du sud touche à sa fin pour nous, on en repart enrichis et le coeur un peu gros après cette superbe dernière semaine dans la région de Cusco. Mais une nouvelle destination bien différente nous attend! 🙂

Arequipa et canyon du rio Colca (Pérou)

On débute notre visite du Pérou par Arequipa, une grande ville avec le volcan Misti en toile de fond. On se balade pour découvrir les beaux bâtiments gris-blancs coloniaux, on passe de patios en patios tous plus jolis les uns que les autres, on visite de nouveau un musée sur la civilisation inca (oui, on est accro!), ainsi que le monastère de Santa Catalina et ses murs colorés de bleu ou de rouge. Une ville dans la ville! Des dizaines d’anciennes cellules où vivaient les religieuses avec parfois patio, cuisine, chambre, salon,… Une architecture intéressante, une atmosphère particulière,…étonnant!

 

L’arrivée au Pérou est l’occasion de se régaler de nouveau avec la nourriture (seul bémol de la Bolivie!). Les plats sont bien cuisinés,  savoureux,… On goûte notamment le rocoto relleno sans trop savoir ce que c’est au départ: finalement on découvre un piment fourré d’un mélange cuisiné de viande, oignons, poivron, tomate,… Autant dire qu’on a seulement mangé l’intérieur! On se régale aussi d’ananas, d’avocat et de jus de papaye. On a presque l’impression de découvrir le vrai goût de ses fruits. 

 

Après ses quelques jours de ville, on fait une escapade de deux jours dans le canyon de Colca. Un beau canyon avec des terrasses de culture, des vestiges de village inca, des condors,… On s’y balade plusieurs heures en compagnie de deux petites filles de 12 et 14 ans qui nous servent de guides. Elles sont ravies de nous faire partager leur environnement. On les écoute nous parler des variétés d’arbres, des vestiges Incas, des cultures,…  Elles pétillent, sont à la fois jeunes et matures, nous questionnent sur notre vie, rêvent d’étudier, ont déjà des projets pour le futur… On est admiratifs!

De Sucre au lac Titicaca (Bolivie)

Notre trajet Uyuni-Sucre sera mémorable (5 voyants allumés sur le tableau de bord, conduite à gauche, excès de vitesse, chauffeur qui s’endort,  roue crevée et cric pas adapté à la voiture,…Tout ça avec la musique à fond). Ouf, nous sommes arrivés et dès le panneau de la ville de Sucre passé, on sait d’ores et déjà que le trajet pour rejoindre La Paz se fera en avion!

Malgré tout, les paysages traversés sont sublimes, des montagnes colorées, des rivières,…On aurait aimé les apprécier dans de meilleures conditions!

Après la rudesse des nuits de l’altiplano, on profite de la douceur de la ville de Sucre pour se poser quelques jours. On prend plaisir à découvrir de beaux monuments coloniaux, à fureter dans des patios tous plus jolis les uns que les autres, à déguster des jus de fruits délicieux, à silloner le marché bien typique, des petits stands tout en hauteur, les queues et tripes de vaches non loin des montagnes de fruits. Une ville étonnante de part sa diversité de gens rencontrés, des costards-cravates et tailleurs côtoient des petites dames en habits traditionnels (jupons, tissus colorés, longues tresses,…et souvent un petit bout emmailloté dans le dos).

Après un bon repos, on reprend de l’altitude en passant deux jours à La Paz, capitale tentaculaire de la Bolivie. Elle s’étend à perte de vue sur les collines jusque dans la vallée. Les maisons en briques ne sont pas crépies,  parfois ne semblent pas terminées, tiges de feraille dépassant du toit. On arrive un samedi, c’est la cohue en centre ville, la circulation de centaines de mini-bus et taxis est quasi infernale. Chacun essaie de passer avant l’autre, ça klaxonne dans tous les sens!

Ces deux jours sont l’occasion de se balader dans quelques rues de la Paz, ancien quartier colonial bien rénové, de flâner dans quelques unes des innombrables boutiques de souvenirs et de traverser le marché aux sorcières. Elles vendent toutes sortes de mélanges censés permettre de trouver un travail, l’amour, la force…et des foetus de lamas séchés, enterrés sous les nouvelles maisons pour apporter chance à la famille.

Et puis direction Copacabana et le lac Titicaca. Pour s’y rendre, option bus touristique! On traverse l’altiplano, les maisons se font plus rares et certaines paraissent même plantées au milieu de nulle part. De plus en plus de cultures, un peu d’élevage,…

Copacabana, est la porte d’entrée pour aller sur l’Isla del Sol, île d’une grande importance dans la civilisation Inca. C’est une ville trop touristique à notre goût: une succession de restos, agences touristiques et petites épiceries.

Épiceries dans lesquelles, comme souvent en Bolivie, ce sont des enfants hauts comme trois pommes qui nous servent et nous rendent impeccablement la monnaie… Assez déroutant…

On décide d’aller passer la journée sur l’Isla del Sol. On se balade pendant plusieurs heures, on  se croit au milieu de la Mer tellement le bleu du lac est intense au large et presque turquoise sur la côte. Les montagnes enneigées au loin, quelques ruines,  des cultures en terrasses, des petits villages, un bel endroit, mais beaucoup de touristes!

C’est déjà la fin de notre périple en Bolivie, un pays qu’on a aimé découvrir, un vrai dépaysement aussi bien dans les paysages traversés que dans la culture.  Mais aussi une vraie pauvreté, bien plus palpable et récurrente qu’en Argentine ou au Chili et malgré cela, toujours après une petite phase d’observation, on a toujours eu droit à des sourires et à une grande amabilité.

Sud Lipez et salar d’Uyuni

Ça y est, nous voilà en Bolivie !

On part directement pour 4 jours à explorer l’altiplano et le sud Lipez en jeep. Même si on retrouve des paysages de l’altiplano chilien, on ne se lasse pas et on en prend une nouvelle fois plein les yeux: entre lagunes, volcans et désert!

Jb est fan de la Laguna Verde avec le majestueux volcan Licancabur en arrière plan! On prend plaisir à marcher le long de la Laguna Colorada (mi rouge, mi blanche),  à sauter à travers les geysers et fumerolles, à tenter d’ approcher vicunas (vigogne) et viscachas (mi lapin-mi marmotte),….

En plus des superbes paysages traversés qui nous emerveillent toujours, on fait connaissance des 6 autres français et allemands partis avec nous. Certains sont là pour gravir des sommets, d’autres s’échapper de la grisaille parisienne 😉 … Beaucoup de bonne humeur, et une belle complicité au fil des jours!

On fait aussi la rencontre d’Irma,  une femme formidable et toujours souriante , qui travaille sans relâche pour un maigre salaire et nous concocte de bons petits plats tout au long du séjour.

Le dernier jour, on découvre (congelés!) le salar d’Uyuni au lever du soleil. Des couleurs orangées sur une immensité blanche! On roule des heures, des kilomètres, sur du blanc immaculé, on a l’impression d’être sur une autre planète! C’est juste incroyable! On ne peut s’empêcher de faire quelques photos artistiques! 😉

Ces quatre jours de grand air à plus de 4000 m d’altitude, de nuits très froides passées sur des sommiers en béton ou en sel, et de musique bolivienne (rapidement devenue insupportable) de notre chauffeur Raul, nous ont enchantés mais aussi bien fatigués! Quelques jours plus tranquilles s’imposent!

Salta et sa région

Après les merveilles de San Pedro de Atacama, on découvre la dernière région d’Argentine de notre voyage.

Salta est une jolie ville, animée, agréable, ponctuée de jolies églises et de bâtiments coloniaux.

On en profite pour manger une dernière fois empanadas, viande grillée et autre spécialité comme le tamales (viande,  purée de mais et pomme de terre enveloppées dans une feuille de maïs ).

On visite aussi le musée archéologique de haute montagne consacré à la culture inca . Y sont détaillés leurs croyances, leur art, et leurs rituels, notamment ceux des offrandes. Tout cela appuyé par la découverte de trois enfants momifiés et de toutes les pièces les accompagnant au sommet du volcan Llullaillaco à presque 6000m d’altitude à la frontière avec le Chili. On est reparti fascinés, stupéfaits et pensifs.

Nous avons loué une voiture pour explorer la région pendant 5 jours en compagnie de Manuel et Emily , un couple d’allemands rencontré à l’auberge.

5 jours de petits villages coloniaux (Cachi),  de beaux paysages (cuesta des Obispo, quebrada de las Conchas, mirador Hornocal…), de bons moments, notamment l’asado improvisé par Walter le gérant de notre auberge de jeunesse à Cafayate ( de la viande délicieuse, du vin, de la musique, des français qu’on reverra,…), mais aussi quelques compromis (partir à 4, et ne plus être seulement 2 à décider!).

Depuis on a quitté définitivement l’Argentine pour la Bolivie, où nous sommes depuis 24h. Demain nous partons pour 4 jours dans le sud Lipez et le salar d’ Uyuni.

San Pedro de Atacama et sa région

On arrive dans ce petit village plein de charme aux maisons en adobe où on parcourt les petites ruelles de terre. L’histoire de cette oasis est très liée au chemin de l’Inca qui la traverse, à l’arrivée des conquistadores espagnols mais aussi à la découverte et l’exploitation de mines d’argent, notamment la fameuse mine Caracoles… On parcourt le village avec un guide qui nous raconte l’histoire de San Pedro avec passion, comme on rêverait d’apprendre l’histoire à l’ecole.

Mercredi, direction vallée de la lune, vallée de la mort, où on découvre des paysages au lever du soleil. Il a beaucoup plu il y a un mois, et de ce fait le sel est encore plus visible dans la cette  cordillière appelée Cordillère de sel. On traverse désert, strates sedimentaires colorées, dunes de sable,…Les paysages sont étonnants.

Mercredi soir, on passe la soirée à observer les étoiles en compagnie d’un astronome français Alain Maury. Pendant plus de deux heures (que l’on ne voit pas passer), il nous parle étoile, planète, constellation, carte du ciel,…avec passion et humour. On observe la Voie Lactée plus belle que jamais, toute la partie du ciel pas visible depuis la France en pensant à vous! On écoute, on rit, on comprend, on rêve, on adore! Un des plus beaux souvenirs! On repart avec l’envie d’être astronome ou au moins de prendre plus souvent le temps d’observer les étoiles!

Jeudi, on part découvrir les lagunes de l’altiplano en petit groupe. Les paysages nous rappellent parfois la Patagonie: des volcans, des graminées, des vigognes (plus de Guanacos ici!! Mais son cousin), des routes droites,… On adore! Un arrêt à la lagune d’Agua Calientes (bleu turquoise) est l’occasion pour Jb d’approcher de près un renard des Andes. Les lagunes Miscanti et Miniques sont d’un bleu profond, entourées de sel et surplombées de deux volcans du même nom! Magnifique! On est à 4300m, quelques maux de tête pour Jb mais on supporte plutôt bien l’altitude. On termine la journée au salar d’Atacama,  le sel est recouvert de sable, mais le spectacle est tout de même saisissant. Les volcans et flamants roses se reflètent dans les lagunes comme dans un miroir. Le coucher de soleil est sublime, Jb ne sait plus où donner de la tête car le soleil se couche à une vitesse folle!

Samedi, salar de Tara, on passe la journée en compagnie d’un guide qui nous explique la signification des noms des volcans, nous raconte les légendes, les croyances et rituels Incas qui perdurent encore aujourd’hui,… Ça donne  envie de se replonger dans l’histoire des civilisations pre-hispaniques. Après un col à 4800m, on traverse un désert de roches ocres, sculptées par l’érosion (reconnaitrez vous l’indien?)  jusqu’à la superbe lagune du salar de Tara. On reste sans voix!

Un séjour marqué par des paysages inoubliables voire émouvants et des rencontres riches (notamment Gaelle et Yorvanys qu’on a hâte de revoir en Suisse !).

Encore un endroit coup de coeur où on reviendra un jour!

Vallée de l’Elqui, La Serena et Coquimbo

Après plusieurs jours en ville, on a hâte d’aller dans la vallée de L’Elqui,  réputée pour ses petits villages pittoresques, son calme, et son alcool de raisin le pisco…

On arrive à Pisco Elqui, un tout petit village assez vert, avec des vignes sur les coteaux, entouré de montagnes arides, très très arides!

Notre QG sera une petite auberge, calme, avec un petit jardin arboré et parsemé de hamacs, de fauteuils douillets,… Et avec en prime un petit chaton Feli qui arrive même à amadouer Jb! Au programme repos et balades. Ça nous fait du bien!

On se pose ensuite à La Serena. On en profite pour aller voir le port de Coquimbo, où on assiste à l’arrivee des pécheurs dans une atmosphere toute particuliere. Aucun autre touriste à part nous et des dizaines de pelicans, de mouettes, de goelands et de lions de mers. Les lions de mer peu farouches montent sur le quai en attendant que les pecheurs leur jettent quelque chose à manger! On  se faufile entre les caisses de poissons, les poulpes à même le sol, les stands improvisés sur des palettes,… Jb se regale en photo.

On reste finalement trois jours à la Serena. Au départ, ce n’était pas prévu, mais les innondations qui ont eu lieu en janvier plus au nord ont ravagé en partie le parc national Pan de Azucar que l’on voulait visiter. On est hébergé dans un hostal très familial. On se sent accueillis comme à la maison. La veille de notre départ quand on rentre de vadrouille, on trouve même un ptit mot de la propriétaire Irma (où il est écrit « con cariño »= avec tendresse) avec une assiette de viande grillée de leur Asado du midi. Lorsqu’on s’en va le lendemain, elle nous dit de revenir l’an prochain…Encore une belle rencontre!

Après un long voyage en bus, nous sommes arrivés mardi à San Pedro de Atacama au nord du Chili. On est sous le charme…suite au prochain épisode!

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Un peu plus au nord, de Mendoza à Valparaiso

Après quelques jours d’hésitation, en voyant les cendres bien présentes dans l’atmosphère de la région de Bariloche, le volcan en pleine activité et les trajets en bus de plus en plus restreints, on prend la décision de changer notre itinéraire et de remonter vers le Nord. On laisse de côté la route des sept lacs et la pêche à la mouche à Junin de los Andes avec quelques regrets…Et on arrive à Mendoza, toujours en Argentine.

Cette grande ville, pas prévue au programme, est bourrée de tours operators et d’agences et on lui trouve peu de charme.  On pensait s’en échapper en allant se balader dans le parc national de l’Aconcagua. Pas de chance, fin de saison, tout est fermé, mis à part un tour d’1h30 pour seulement 30 euros par personne! Non merci!

Mendoza s’étant autoproclammée capitale internationale du vin, on décide alors de se faire une idée en découvrant plusieurs malbec lors d’une soirée degustation autour d’un plateau fromage et jambon (moins goûteux qu’un plateau français!). On repart un peu pompette et avec 2 vins sur 5 qui nous ont conquis. Et le soir à l’auberge on décide de se faire une « truffade » avec les moyens du bord: patates en béton, fromage frais insipide et bacon…Le résultat n’est pas si mauvais!

Et finalement le vin et la truffade  c’est bien, mais on continue notre route jusqu’à Valparaiso (Chili). On traverse les Andes en bus, et on perd plus de 2h30 à la frontière, baladés de guichet en guichet…On arrive tard jeudi soir veille du 1er mai (long we ici aussi!), on découvre une ville qui fourmille, immense, qui s’etend à perte de vue dans les cerros (collines). Le coucher de soleil sur le port est magnifique même à travers la vitre sale du bus!

Très bien accueillis par Bernard (gérant de l’auberge la maison de la Mer) et par Edmond (un habitué des lieux). On échange en français, ça fait du bien! Tous les deux, et notamment Edmond intarrissable sur ses nombreux voyages,  transforment ces quelques jours à Valparaiso en des jours ressourçants, convivaux, pleins d’humour (et parfois une pointe de misogynie pour Edmond!)

On parcourt la ville et on prend plaisir à se perdre dans les ruelles escarpées (et taguées!) des quartiers touristiques, entre façades colorées, escaliers interminables, belles demeures, et funiculaires d’époque! Les colibris sont même au rendez-vous ! On ressent la prospérité passée de la ville, lorsque son port était un passage incontournable avant la construction du canal du Panama. On s’echappe aussi dans les quartiers moins touristiques (sans jamais aller trop loin sous les conseils de Bernard), on est alors vite confronté à la pauvreté omniprésente, les maisons s’empilent , s’effritent, s’effondrent même, l’odeur parfois nauséabonde,…

Cette ville nous laisse un sentiment étrange, attachante et triste à la fois.

(on a quand même pris le temps de regarder un certain match de rugby…sans commentaires…)

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Bariloche et sa région

À l’heure où on écrit cet article, le volcan Calbuco est entré en éruption cette nuit. Nous étions juste à côté lors de notre balade le long de la rivière à saumons la semaine dernière…Depuis ce matin à Bariloche, l’attmosphère est grise, emplie de cendres, pas de dégât, ni de danger mais on limite nos sorties au strict minimum.

Hier soir en rentrant de balade, on a découvert le nuage de cendres sans trop savoir ce qu’il en était vraiment (distance du volcan, dégâts,…).  Le coucher de soleil était impressionnant avec l’énorme nuage de cendres qui avançait vers nous. On était à la fois surexcités de voir « en vrai » ce phénomène,  fascinés par cet immense nuage de cendres, et en même temps on imaginait la situation pour les villes par lesquelles on est passé (Puerto Montt, Puerto Varas ou encore Ensenada).

Avant cela on a quand même eu le temps de vadrouiller pendant quelques jours. Les premiers jours étant maussades, on est resté dans la ville à goûter chocolat chaud et chocolat à croquer…  La ville n’est pas une superbe ville mais possède quelques bâtiments qui font penser à la Suisse avec pierres apparentes et rondins de bois.

Le beau temps revenu, on a adoré se balader au travers des forêts aux couleurs de l’automne jusqu’au Refuge Lopez avec une vue à couper le soufle sur les lacs. Jb a pu se faire plaisir en photographiant un carancho (rapace), de très près! On s’est permis un petit extra au budget en louant une voiture jusqu’au lago Mascardi, Pampa linda avec vue sur le Tronador, et au glacier noir (une meringue saupoudré de cacao!). Encore une fois des superbes paysages ! Un merci tout particulier à Yves pour tes précieux conseils.

Notre séjour à Bariloche aura aussi été riche d’enseignement sur les auberges de jeunesse locale (entre saleté, sommier cassé, chasse d’eau cassée, bruit jusqu’à 3h du mat,…), on n’a pas été conquis…

Pour la suite on attend de voir les évolutions du volcan, les cendres continuant à tomber dans la région, on est obligé de temporiser et de modifier nos plans… Entre ouragan et éruption, ce voyage est d’ores et déjà riche en découverte des phénomènes naturels exceptionnels!

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Colonia suiza
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Puerto Montt et sa région (Chili)

Après un vol de 3h au dessus de la Cordillère et des îles du Chili, on atterrit à Puerto Montt.

On s’attarde assez peu dans Puerto Montt qui est une grande ville sans grand charme. On préfère marcher jusqu’au petit port d’Angelmo, réputé pour son marché. Pas déçus ! On se faufile entre des saumons énormes, des balanes géantes, des colliers de moules séchées, des bocaux d’oursins, des algues sèches… Ça fourmille, chacun s’affaire à laver, à préparer les étales… On nous propose de goûter ceviche et autres preparations de fruits de mer et poissons crus: on hésite, et puis nos intestins nous raisonnent, on n’ose pas!!!!! On opte pour des empanadas (au moins c’est cuit!), on se régale.
Le lendemain, on profite d’une eclairicie pour aller aux saltos de Petrohue sur les conseils de Mercedes, la gérante de notre super hospedaje Javiera.

La rivière Petrohué est réputée pour ses chutes d ‘eau avec en toile de fond le volcan Osorno (lorsqu’il est dégagé…). Jb (comme tout bon pêcheur) observe, scrute et repère un saumon de plus d’un mètre ! Puis deux, trois,… en fait une bonne vingtaine! Il ne sait plus où donner de la tête, et espère faire LA photo du saumon qui saute pour remonter la rivière, mais ça ne sera pas pour cette fois !
On se balade en bordure au milieu des sortes de hêtres, noisetiers, fushias géants. Et là encore surprise, un petit colibri (le premier du voyage!) fait le tour des fleurs à une vitesse folle.
Pendant le retour en bus on aperçoit enfin le sommet du volcan et ses neiges éternelles. Les paysages traversés nous font étrangement penser à l’Auvergne avec des pâturages très verts et des petits volcans boisés.

Et…Bravo les jaunes et bleus! ASM ! ASM ! ASM !

Patagonie chilienne

Après la Patagonie argentine, nous prenons le bus direction la Patagonie chilienne.

Notre point de chute est Puerto Natales, ville de 20.000 habitants dans laquelle on prend plaisir à se balader. On délaisse la tente pour la Casa Cecilia, une super auberge de jeunesse, la plus propre de tout le voyage, avec en prime pain et gâteau maison au ptit dej! La ville borde un joli fjord avec en toile de fond le parc national Torres del Paine.

C’est l’endroit le plus réputé du coin avec son célèbre trek appelé W et ses fameuses tours rocheuses immenses. On arrive un peu tard dans la saison pour pouvoir le faire car la majorité des refuges et des campements sont fermés. De toute façon la fenêtre météo n’est pas très bonne et on préfère ménager mon pied (Jb) qui a souffert lors des dernières randos. Pas de trek donc, mais on fait quand même une excursion sur une journée, ce qui nous permet d’avoir un aperçu du parc. Même si la lumière n’est pas au rendez vous, et que les arrêts choisis par le guide ne sont pas toujours ceux que l’on aurait choisis, on en prend plein les yeux.

La faune est très présente (Guanacos, aigles, choiques, condors, faucons, tatous, renard gris…). On approche les Guanacos à quelques mètres, ils ont toujours l’air aussi « mi-bête, mi-précieux » (dixit Stéphanie), surtout quand l’un deux tente de se rouler par terre, complètement empoté, les quatre pattes en l’air et en me regardant la bouche entre-ouverte.

Les paysages sont impressionnants, au premier plan des lacs, parfois salés, et au fond les montagnes déchiquetées. Stéphanie, en bon prof de svt, est focalisée sur la géologie très particulière du site qui donne à certains pics (Cuernos del Paine) deux couleurs différentes et très distinctes. Pour les profs qui nous suivent, après une petite recherche, il s’agit d’un inclusion granitique aplatie et énorme (laccolite de 700 à 1000m d’épaisseur) dans des sédiments du Crétacé.

Le lendemain on tente d’organiser une sortie pêche à la mouche mais les guides nous font faux bond les uns après les autres… On décide de partir pour Punta Arenas, toujours en bus.

On arrive le week-end, il pleut, tout est fermé, on s’installe dans une auberge bien moins classe et propre que la précédente…Bref la ville ne nous fait pas la meilleure des impressions malgré quelques bâtiments historiques… Mais cela nous fait une excuse pour goûter les nombreuses bières brassées en Patagonie!

On profite de la journée de beau temps de lundi pour parcourir les quelques rues animées et pour monter sur les hauteurs de la ville pour profiter de la vue.

On s’apprête à quitter la Patagonie qui nous plaît tant! On reviendra c’est sûr !

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Église de Puerto Natales
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Glacier Perito Moreno

On s’installe à El Calafate pour quelques jours.

La ville, située en bordure de l’immense Lago Argentino, est très touristique, mais pas désagréable. C’est la semaine Sainte, les argentins sont en long weekend et ça se voit, il y a du monde!

Les prix sont très élevés, les conseils pas du tout personnalisés, juste des excursions hors de prix dans le parc des Glaciers pour lequel l’entrée coûte 21euros/personne/jour! Bref tout le contraire d’El Chalten avec sa multitude de randos gratuites et les conseils avisés du parc.

On ne pouvait quand même pas passer à côté de l’excursion phare du secteur: le glacier Perito Moreno,  un glacier monstre avec un front de 5km pour une hauteur de 60m et qui avance de 2m par jour !

Le voyage en bus est l’occasion de traverser encore une fois des paysages splendides, entre lacs et montagnes enneigées. Après 1h de route on aperçoit enfin le glacier! Arrivés sur place, on se promène sur les passerelles qui nous permettent de s’approcher sous différents angles. Le glacier en impose! On se sent tout petit! La couleur de la glace est d’un bleu translucide.

 Mais c’est le bruit des craquements de la glace qui nous surprend le plus, ce sont de véritables bruits de coups de feu, ou de tonnerre qui nous accompagnent toute la visite. A certains moments le bruit provient des profondeurs du glacier, à d’autres il provient des énormes morceaux de glace qui tombent dans le lac. A chaque fois le spectacle est saisissant, d’abord des bruits de craquements, puis une sorte d’explosion et c’est tout un pan du glacier qui vient se fracasser sur l’eau dans un vacarme impressionnant. Pendant plusieurs minutes les eaux du lac sont secouées par des vagues qu’on imaginait pas aussi hautes et puissantes!

On passe plusieurs heures à l’observer, guettant les prochaines chutes de glace.

On termine notre séjour à Calafate avec Sylvia, une amie d’Anne Marie, qui nous invite très gentiment à dîner. Un moment très sympa, qui nous permet de parler et de comprendre l’espagnol de mieux en mieux!

Prochaine étape, toujours plus au sud! 🙂

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El Chaltén

Ça y est on est en Patagonie, un des moments du voyage qu’on attendait avec impatience.   La beauté des paysages traversés en bus nous émerveille déjà: des espaces sauvages à perte de vue, des pics enneigés, des lacs bleus-gris, des glaciers, des Guanacos, des rapaces…

On plante la tente à El Chalten.  La première nuit est bien froide ( autour de -5 sans compter le vent) , le matin on retrouve la tente comme un igloo, complètement gelée et nous avec d’ailleurs !

El Chalten est le paradis de la rando,  des dizaines de circuits partent du village.

On en choisit deux, parmi les plus réputés du coin :

Laguna Torre: une belle rando de 18 km avec un temps magnifique mais frais. On cherche les huemules (espèce proche du cerf) et les pumas (Steph est prête à appliquer les règles de sécurité donnée au centre d’information du parc, à savoir lever les bras en l’air lentement pour paraître plus grand en reculant doucement!). Avec le début de l’automne, les arbres sont verts, orange, rouges. On en prend plein les yeux! On mange nos sandwiches avec vue sur la lagune située au pied du Cerro Torre!

Laguna de Los Tres: une rando de 20 km nous offrant une vue sur le Fitz Roy. Incroyable,  magnifique, imposant,… On traverse de belles forêts, des tourbières, des petits ruisseaux… La rando se fait assez bien, mais le dernier km avec son dénivelé de 400 m sur terrain enneigé et gelé nous casse les jambes: c’est parfois très difficile mais arrivés en haut, la vue sur le Fitz Roy et la vallée est magnifique! Mais pas trop le temps de s’attarder, on a un bus à 18h au village! Les 10 km retour se font au pas de course, nos jambes s’en souviennent encore!  A la sortie d’un bois, trois aigles nous passent à quelques mètres seulement, nous offrant un super spectacle (mais l’appareil photo était dans le sac…).

Le soir, coucher de soleil sur le Fitz Roy et le Cerro Torre depuis le bus, on n’est pas prêt de l’oublier!

On est épuisé, courbaturé mais on a le sourire ! On a adoré ce petit coin de Patagonie!

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Péninsule de Valdès

On quitte la forêt subtropicale et la chaleur moite pour une région bien plus aride.

Après un passage éclair à Trelew (et sans envie d’y retourner: hôtel pourri, pas de possibilité de retirer, sentiment d’insécurité confirmé par les locaux…), on passe une journée à Puerto Madryn, ville très touristique, des hauts bâtiments en front de mer mais le reste de la ville est très pauvre.

Dès le lendemain, on part pour la péninsule de Valdès.  90 km pour arriver à Puerto Piramides (seul village de la péninsule) puis 200km sur piste pour faire le tour. On (surtout Jb) découvre la conduite sur piste en clio. De part et d’autre de la piste, des touffes d’herbes et de la poussière à perte de vue, heureusement les traversées de Martineta (sorte de poule-perdrix pas très futée ), de Choique (petit émeu),  de Guanacos, ou encore de Mara (lièvre bizarre à tête de chien), pimentent le trajet jusqu’à la côte.

A cette époque, pas de baleine, mais on observe manchots de Mangellan, lions de mer, éléphant de mer (de loin), jote de cabeza colorada (vautour à tête rouge), petrel gigante, et même des petits peludos (tatous).

Jb a espéré jusqu’au bout pouvoir observer et photographier une attaque d’orque sur les bébés otaries, mais ce ne sera pas pour cette fois (6 orques avaient été observés quatre jours plus tôt !).

Prochaine étape: la Patagonie… 🙂

(on y est depuis deux jours en fait, et on se régale! Mais patience!)

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Iguazu

Après la capitale, on change de décor à Puerto Iguazu – une petite ville argentine à la frontière du Brésil et du Paraguay. Ici, les rues sont plus petites, parfois en terre,  on croise des vieux camions qui ne rouleraient plus en France,  on attend le bus sans trop savoir si on est au bon endroit et s’il va passer (pas d’arret de bus matérialisé, ni horaires affichés) ! Mais ça nous plaît, c’est aussi l’argentine telle qu’on l’imaginait avec des gens adorables, toujours prêts à aider. On teste notre débrouille en espagnol et on s’en sort assez bien.

Direction les célèbres chutes d ‘Iguazu dont Jb a beaucoup entendu parlé par son grand-père.  Les sentiers sont bien aménagés, on passe une journée côté argentin et une journée côté bresilien. Côté argentin, on se balade plutôt dans la forêt tropicale et on accéde régulièrement à des points de vue très proches des chutes. Côté bresilien la vue est souvent plus lointaine mais époustouflante. Un ponton permet d’accéder au coeur des chutes, dans la Garganta del diablo,  on est trempés et saisis par le spectacle qui nous entoure.

Au dessus des chutes, des dizaines d’Urubu noir (vautours) planent en passant parfois à quelques mètres de nous.

En se baladant, on voit des urracas (geais acahé), toucans, quantité de papillons et même un crocodile! On fait la connaissance des coatis. Au départ on en voit un (on le photographie), puis deux, six, quinze, vingt…(on les évite!!!) leur nez est infaillible. On se méfie mais sûrement pas assez puisqu’on se fait voler un sachet de chips sur une table!

On s’arrete au retour dans un parc où sont recueillis des oiseaux blessés ou vicitmes de trafic. Très bien aménagé, on approche notamment, toucans et perroquets tous très colorés.

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Buenos Aires et San Isidro

Ça y est, nous voilà en Argentine!

On a pris quelques jours de retard, car pas internet après notre semaine à Buenos Aires. Mais on va essayer de se rattraper!

En arrivant, on a profité pendant une semaine de la famille de Jb qui nous a gâté et nous a fait découvrir toutes les spécialités locales. On s’est régalé avec les asados (la viande argentine est tendre, goûteuse,  délicieuse), les empanadas et avec toutes les spécialités sucrées (notamment dulce de leche, glaces crémeuses, alfajor,  vauquita autour d’un café : LE domaine d’Anne-Marie!)

Buenos Aires est immense! On en découvre seulement une petite partie Plaza de Mayo avec la cathédrale,  Casa rosada et Cabildo; quartier de San Telmo et son marché qu’on aime beaucoup ; et la Boca (avec ses maisons colorées peintes avec les restes de peinture des coques de bateau). Jb s’est presque senti chez lui avec les couleurs du stade! 😉

Au nord de Buenos Aires, on parcourt San Isidro, en compagnie d’Anne-Marie qui nous guide avec passion dans la cathédrale, les quartiers historiques et les musées. On ressent l’influence espagnole dans certains quatiers (villa avec patio, mur blanc, faïence, beaucoup de charme) et une certaine inspiration française pour certains bâtiments.

On est aussi allés se balader dans le delta du Tigre qui nous surprend par sa multitude de canaux et toutes les habitations qui y sont construites, chacune desservie par son petit ponton.

L’espagnol revient petit à petit même si Jb nous embrouille parfois en inventant des mots franco-espagnol.

Une belle semaine,  un plaisir d’avoir vu la famille,  un grand merci aux Yves, à Sophie et à Anne-Marie. On a déjà envie de revenir! (on a même déjà regardé le prix des billets…!).

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Kunié (nom Kanak de l’île des Pins)

Le cyclone Pam nous a donc frôlé, beaucoup de vent et surtout de pluie mais peu de dégâts en comparaison au Vanuatu… On est resté sagement à l’abri dans notre chambre d’hôtes en attendant que ça passe.

Le lendemain on entendait le bruit des vagues depuis la chambre, plutôt inhabituel pour un lagon !

On passe la dernière journée plutôt côté terre, l’occasion pour nous de découvrir un peu plus l’île et sa culture, notamment les sculptures.

On quitte Kunié avec des beaux souvenirs des poissons, des couleurs du lagon et une belle rencontre à la chambre d’hôte! La gérante a été aux petits soins avec nous et nous a fait découvrir purée de papaye, frite de manioc, salade de poissons…

Demain (mardi) on change de continent!

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Nouvelle-Caledonie & île des Pins

Dès la sortie de l’aéroport,  la chaleur moite nous envahit, ça y est: on est en Nouvelle-Calédonie ! A nous, les maillots de bain!

On passe l’après-midi et la soirée en compagnie d’Anne-So et Kevin qui nous accueillent en B&B et qui nous emmènent nous baigner dans une rivière translucide de l’arrière pays de Nouméa. On découvre le sol rouge bien caractéristique de l’île. Des bons moments et une belle rencontre!

Le lendemain, décollage pour l’île des Pins et déjà dans l’avion: on en prend plein les yeux! Et ça continue les jours suivants où on profite des plages de sable blanc, d’une balade en pirogue et des poissons du lagon. On s’émerveille de tous les poissons colorés, qui nous tournent autour, et des coraux. On passe des heures dans l’eau, surtout Jb qui me repère les plus chouettes endroits et les poissons clowns!!!!

L’occasion aussi pour nous de goûter noix de coco, papaye,  banane, vivaneau, poisson perroquet: on se régale !

Après ses premiers jours réjouissants, le temps se gâte avec l’arrivée du cyclone Pam qui devrait nous frôler cette nuit.

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Auckland et ses environs

On passe nos trois derniers jours en Nouvelle-Zélande dans les environs d’Auckland.

Auckland est vraiment la très grande ville de Nouvelle-Zélande avec ses buildings et ses embouteillages. On n’était plus habitués ! On y flâne un peu. Et par hasard, dans une petite rue piétonne,  on tombe sur un petit resto français avec une carte des fromages français ! Cela peut paraître étrange mais après un mois sans fromage, sans pain,…On ne résiste pas!

Le lendemain, direction Goat Island,  une réserve marine au nord d’Auckland sur la côte est. Un joli coin! On loue masque et tuba: rencontre avec quelques poissons et une raie!

Pour finir, un passage par Muriway Beach (côté ouest) où on fait le coucher de soleil avec une colonie de fous austraux! En arrivant près de la colonie, on se réjouit déjà de les apercevoir à 100 mètres,  lorsque Jb (surexcité !) s’aperçoit que certains sont à 10 mètres seulement des barrières! Incroyable! On passe la soirée à les observer, les photographier et profiter du paysage avec coucher de soleil.

Après cette belle soirée, il est temps de mettre de l’ordre dans nos sacs avant le vol du lendemain…

On quitte la Nouvelle-Zélande avec de supers souvenirs et l’envie d’y revenir!

Péninsule de Coromandel

On passe quelques jours sur la péninsule de Coromandel pour profiter une dernière fois des belles forêts avec fougères arborescentes et découvrir de belles plages dont la célèbre de Cathedral Cove.

Première baignade dans l’ocean Pacifique: Jb se régale !

Pour finir la journée,  on pense aller creuser notre petit bassin d’eau chaude à HotWater Beach, mais pas de chance, les horaires des marées ne correspondent pas à notre passage. Jb en profite pour faire quelques photos d’un oiseau endémique de l’île Nord: le nothern NZ dotterel (une espèce de pluvier)  pendant que Steph bronze!

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Wai-o-tapu et Rotorua

Dès notre arrivée à Wai-o-Tapu,  pas de doute, nous sommes dans une région géothermique.  Beaucoup de fumerolles s’échappent un peu partout dans les prés autour de nous.

On profite de la région pour découvrir geyser, sources bouillonnantes, lacs colorés,  dépôt de soufre,… Les couleurs sont impressionnantes, ça sent l’oeuf pourri et on se balade au milieu de vapeur chaude.

On passe un peu de temps à Rotorua (toujours accompagnés d’une odeur d’oeuf pourri).  L’occasion de faire connaissance avec les Pukekos au camping (étrange oiseau mi-poule mi-dinosaure au réveil un peu trop matinal pour nous !).

L’occasion également pour Jb de pêcher à nouveau sur les abords du lac Rotorua, sans grande réussite cette fois-ci !

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Tongariro Alpine Crossing

Ayla nous avait dit : « you MUST do the Tongariro Alpine Crossing », on a compris pourquoi…!

Depuis plusieurs jours on regarde la météo en espérant trouver une journée favorable pour faire cette randonnée de 6-7h. On se décide pour jeudi dernier, mais pas très confiants…

Jeudi matin : lever 4h30 pour prendre la navette qui nous emmène au point de départ de la randonnée, on s’inquiete un peu, les nuages sont bas, certaines zones dans le brouillard…

Au point de départ à Mangatepopo, notre chauffeur nous fait un petit briefing rapide de la rando, on ne comprend pas tout d’autant plus que certains passages sont en maori…juste que si les panneaux lumineux situés sur le parcours s’eclairent en rouge, nous devons faire demi-tour car une éruption menace…rassurant!

Le chemin commence tranquillement et finalement les nuages donnent une atmosphère très sympa à ce début de randonnée, le soleil perçant même de temps en temps!

Au bout d’1h30 le chemin devient beaucoup plus abrupte et malgré la fraîcheur matinale, on a vite très chaud! A la fin de cette première montée on arrive sur le South Crater, énorme cratère, que l’on traverse au pied du volcan Ngauruhoe, majestueux avec sa couleur rouge et son chapeau de nuages! On est émerveillés…Les paysages sont lunaires, on se regarde en souriant bêtement.

A la sortie du cratère, le chemin grimpe de nouveau, et le vent est très fort, on ne regrette pas d’avoir acheter des bâtons de marche et d’avoir pris des gants!

Arrivés au sommet la vue est tout simplement magique…Le Red Crater porte bien son nom, toute la palette rouge est présente sur fond de mer de nuages et avec derrière nous le Ngauruhoe! On reste longtemps à contempler, à se regarder sans vraiment trouver les mots. Steph répète c’est génial, Jb répond c’est magique! On est émus…

Quelques dizaines de mètres plus loin on découvre les fameux Emerald lakes qui font la réputation de cette randonnée! Même si nous sommes à contre-jour, le spectacle est magnifique! La couleur de l’eau passe du bleu au vert turquoise et sur les bords, les fumerolles et la couleur jaune du souffre complètent le tableau.

Derrière nous les nuages arrivent, le Ngauruhoe commence à disparaître… Steph décide de hâter le pas pour qu’on ait le temps de voir le dernier lac, le Blue lake. Elle court même pour que le brouillard ne nous dépasse pas! Une minute après être arrivés au bord du lac, le brouillard tombe et on ne voit plus à 10m devant nous!

La descente est du coup moins réjouissante, nous n’avons aucune vue et ce n’est qu’au bout de 2h30 de marche que nous passons sous les nuages.

On a compris ce qu’était un site volcanique UNESCO… 😉

Sans doute, un des plus beaux souvenirs jusqu’à présent.

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Pêche à la mouche à Turangi

Nous voilà dans la région de Turangi, réputée pour ses randonnées dans le Tongariro Park et pour la pêche à la mouche.

On décide de se poser quelques jours, l’occasion pour moi de louer du matériel de pêche pour enfin titiller les truites néo-zélandaises!

Le passage par la boutique de pêche locale est l’occasion de découvrir des mouches souvent énormes,  et parfois très différentes des mouches utilisées en Europe.

La Tongariro river est splendide, les gobages peu présents au début, sont partout en fin d’après-midi! Je ne sais plus où donner de la canne! Après quelques tâtonnements pour trouver la bonne mouche, une première truite s’intéresse enfin au gros « cul-de-canard » qui lui est proposé!

Pendant ce temps Steph dessine sur les galets et rempli son carnet des anecdotes des jours précédents. Elle prend son rôle de photographe très à coeur mais sans waders, difficile d’etre au plus près de l’action!

Je termine la journée avec trois poissons de taille moyenne pour cette rivière…

Le lendemain je loupe la « truite de ma vie » ;-)… une grosse arc en ciel d’au moins 60 cm casse ma ligne après quelques minutes de combat…

Heureusement je m’amuse, et je me console avec une bonne quinzaine de truites dont une de presque 50cm que je réussi à maîtriser cette fois!

Mon Siou j’ai jamais autant pensé à toi!!!

🙂

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De Picton à Wellington: on change d’île!

Picton est une ville toute petite qui ressemble aux villes déjà traversées ( peu de bâtiments historiques, une rue principale avec toutes les boutiques et leurs avancées de toit).  Le port et le bord de mer sont bien aménagés (pelouse, transat et terrasses de café)  et agréables à parcourir. Dans le port, on a été surpris de voir des raies nager entre les bateaux. D’après un habitant, elles sont visiblement habituées des lieux.

Le lendemain, une journée un peu maussade pour la traversée,  Jb se faisait pourtant une joie de faire des photos de la baie ensoleillée.

 Après 3 heures,  on arrive à Wellington. Cette fois, c’est une grande ville avec des bâtiments très hauts et très animée pour un dimanche soir. On profite de la soirée et de cette ville agréable pour goûter le vin néo-zélandais (on a pensé à toi Juju: Pinot gris pour Steph et Syrah pour Jb )  et quelques spécialités: un délice!

Le lendemain, on visite le musée Te Papa sur la faune et la flore locales et l’histoire et la culture du pay: très enrichissant (merci Ayla pour l’info).

 On reprend la route l’après midi pour le centre de l’île nord.

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Abel Tasman

Après quelques heures de route vers le nord,  on arrive à Marahau dans Abel Tasman National Park. Un petit village, une immense plage et un étrange balai de tracteurs véhiculant des bateaux qui nous interpelle!

Le lendemain, rdv à 8h30 pour une excursion en kayak. On comprend mieux le rôle des tracteurs :  on embarque à terre sur un bateau taxi qui est ensuite remorqué jusqu’à la plage par un tracteur. En l’absence de port, ce fonctionnement permet de s’affranchir des marées et de proposer des sorties à toutes heures.

Nous voilà donc partis en « Water taxi ». Nos kayaks nous attendent sur une superbe plage quelques kilomètres plus loin. Malgré une légère appréhension pour Steph, c’est parti pour quelques heures à pagayer le long des côtes! Après quelques ajustements de synchronisation entre les deux pagayeurs, on se régale ! L’eau est bleu turquoise, on passe au plus près des otaries et des cormorans qui se font sécher au soleil! On se faufile dans des petites criques abritées, c’est magnifique!

La découverte du parc se poursuit à pied, le bruit des cigales nous accompagne, la chaleur est extenuante mais quelle vue! Les couleurs sont encore plus belles qu’en kayak.

On termine la journée sur la plage de Marahau avec des zones recouvertes (ou presque) d’étoiles de mer,  toutes plus colorées les unes que les autres. Steph s’émerveille et les observe de longues minutes dans les zones encore en eau. Jb se fait plaisir à approcher les huitriers et les barges comme jamais.

Chouette journée, on regrette de ne pas avoir prévu plus de temps dans ce coin, mais le ferry pour passer sur l’ile du nord nous attend le lendemain.

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La côte ouest et ses glaciers

Queenstown,  une ville trop touristique à notre goût,  mais où l’ on a tout de même profité de ses terrasses ensoleillées,  admiré le beau panorama avec le lac et dégusté un délicieux Fergburger (merci Ayla pour l’adresse, on s’est vraiment régalé !).

Après une bonne nuit passée en B&B (dans un vrai lit!), nous voilà partis sur la côte Ouest en direction des glaciers.

Beaucoup d’arrêts sur le bord de la route car les paysages sont magnifiques (lacs, immenses rivières où Jb se verrait bien pêcher et pour lesquelles il s’émerveille de si grands espaces naturels,…)

Et enfin, nous arrivons aux glaciers Fox et Franz Joseph. Nous sommes impressionnés par la proximité des glaciers avec la forêt humide, par l’immensité de la vallée glaciaire dans laquelle on a marché,  par le bleu de la glace (pas bien visible sur les photos) et par leur recul (leur position antérieure étant matérialisée par des panneaux).

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Kepler Track: days 3 and 4

Pour le troisième jour on repart bien courbaturés de la descente infernale de la veille. Mais heureusement aujourd’hui c’est relativement plat, on marche dans la forêt et dans de belles clairières, on traverse et suit plusieurs rivières et ruisseaux tous très différents.

Les oiseaux sont omniprésents, leurs chants très différents des chants européens, nous accompagnent toute l’étape. Ils sont très peu farouches, viennent voler autour de nous, se posent à moins d’un mètre parfois, on se règale!

Au bout de 5 heures on arrive au refuge, heureux de se poser à nouveau et de reposer nos pieds qui commencent à souffrir!

La Power ranger du soir est hystérique,  on ne comprend pas tout à son discours sur les sites UNESCO (dont la zone traversée fait partie)…

On retrouve un lavabo (pour 20 personnes environs…) mais cela fait du bien de se rafraîchir un peu!

La nuit n’est encore une fois pas super, entre moustiques, chaleur moite et sandflies…

Le dernier jour est plus tranquille, seulement 2 heures 30 de marche, quelques ponts suspendus (qui bougent bcp trop!) plus loin nous sommes arrivés !

On en a bavé mais heureux de l’avoir fait!

Le soir on s’offre un bon gros fish and chips pour nous récompenser et pour changer de la nourriture lyophilisée !

On part sur Queenstown, ville un peu trop agitée pour nous mais on en profite pour se reposer et se requinquer en terrasse!

(PS: on a ajouté les réponses au jeu des otaries et lions de mer dans l’article Allans Beach !)

Kepler Track: day 2

Après une nuit peu reposante dans la « hut »,  entre ronfleurs et agitation très matinale, nous voilà répartis sur les crêtes pour la seconde étape. Direction Iris Burn où nous planterons la tente cette fois-ci.

L’étape commence par une bonne grimpette, pas le temps de s’échauffer! Au bout d’une heure on arrive sur les crêtes, le panorama est grandiose! On est bien couverts car le vent est très fort (environ 100km/h) , et nous déséquilibre régulièrement, surtout la pauvre Stéphanie qui a manqué à deux reprises de se retrouver allongée dans les fourrés!

L’étape n’est pas facile pour Jb qui ressent une forte douleur au genou ,  mais on avance à notre rythme. On passe de crêtes en crêtes, toujours enjoués de découvrir le nouveau paysage qui s’offre à nous a chaque virage!

Sur le trajet sont disposés des toilettes peu engageants : arrimés avec des câbles en bord de crête.

Après 5 heures de marche, on commence la descente vers la vallée, on pense être presque arrivés…mais il a fallu descendre 1000 mètres de dénivelé en 2h30, ça nous a paru interminable!

On arrive en bas les jambes et surtout les genoux en compote! Bien contents de pouvoir monter la tente et de se poser un peu, d’autant que la clairière est superbe!

L’hygiene est minimale (clin d’oeil pour Françoise), pas de lavabo et une « fosse à poupou » en guise de toilettes!

Le Power ranger du soir est plutôt sympathique, il nous imite à merveille les chants du kiwi en nous disant qu’on les entendra sûrement pendant la nuit.

Beaucoup de sandflies » ( petites mouches qui paraissent inoffensives mais très voraces!), on se met vite à l’abri dans la tente et on s’endort épuisés, tampis pour le kiwi!!!

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